Pour ceux qui ne l’aurait pas vu à Avignon cet été, un des représentants les plus sensibles de la jeune scène franco-belge.
Platonov
Mardi 31 janvier à 19h
Mercredi 1er février à 19h
Monter le brouillon Platonov est une aventure. Avec une bande de jeunes acteurs, Thibaut Wenger joue avec cette matrice monstrueuse, lue au prisme d’inquiétudes contemporaines.
Au fond, Platonov, c’est une histoire de faibles, une histoire de passions qui ne s’assument pas. C’est une nuit un peu folle où tout semble possible et son lendemain un peu triste où les promesses ne sont pas tenues, où l’on ne se montre pas la hauteur.
Cie Premiers Actes, Alsace-Bruxelles
texte de Anton Tchekhov, traduit par André Markowicz et Françoise Morvan
mise en scène Thibaut Wenger
texte d’Anton Tchekhov, traduit par André Markowicz et Françoise Morvan / mise en scène Thibaut Wenger / avec Fabien Magry, Marie Luçon, Tristan Schotte, Nathanaëlle Vandermissen, Joséphine de Weck, Mathieu Besnard, Nicolas Patouraux, Marcel Delval, Emilie Maréchal, Emile Falk-Blin, Laetitia Yalon / scénographie Boris Dambly / costumes Raffaëlle Bloch / lumières Matthieu Ferry / sons Geoffrey Sorgius / photo Michel Boermans
Coproduction Théâtre Océan Nord, Bruxelles avec le soutien du Ministère de la culture / DRAC Alsace et de la Région Alsace avec la participation artistique du Jeune Théâtre National (Fr).
Co-programmation avec les ATP d’Aix
Avec le soutien de l’Onda
Durée : 3h30 avec entracte
Une fulgurante bouffée de théâtre hirsute, moderne, humain et généreux. Catherine Makereel, Le Soir
Un lendemain de fête, entre Feydeau sous acide et Don Juan triste : la description liminaire de Thibaut Wenger reste juste au bout de près de trois heures où facétie et désespoir avancent ensemble.
Marie Baudet, La Libre Belgique
Thibaut Wenger dresse, avec la bande de jeunes acteurs qui l’accompagne, le portrait d’une jeunesse perdue qui s’achève comme un rire désespéré au milieu de la nuit.
Jean-Roger Pesis, Marianne Belgique
Transposée dans un présent indéfini, la pièce, décrite comme brouillonne parfois, et pierre d’échec de bien des productions, atteint ici un sommet de lumière. Dans la bonne humeur, la violence, les déchirements charnels, le rêve, le spectateur n’en perd pas une miette, un souffle, une virgule. Gérald Rossi, L’Humanité